Brosses à anneaux
Brosses à anneaux
Généralités
Il s’agit de brosses composées de filaments disposés autour d’un anneau métallique interne et pressés entre deux viroles également métalliques (voir figure). Le résultat est une brosse fine en forme de disque avec une collerette et un trou circulaire. La principale caractéristique des anneaux est leur modularité. En fait, ils peuvent être utilisés individuellement, mais le plus souvent ils sont montés sur un arbre l’un à côté de l’autre pour former un rouleau-brosse. La densité du rouleau peut être modifiée en plaçant des entretoises appropriées entre les différents anneaux. Les anneaux sont des éléments simples et très légers, utiles lorsqu’un rouleau de petit diamètre et particulièrement compact est requis. Il convient toutefois de noter que l’opération de pressage ne permet pas d’obtenir des tolérances mécaniques étroites ou une uniformité absolue du filament. La précision dimensionnelle de l’anneau est donc inférieure à celle d’un élément poinçonné similaire.
Les brosses à anneaux sont utilisées pour :
- Éléments de brossage fins (4-7 mm)
- Petits rouleaux compacts
- Rouleaux pour lesquels l’interchangeabilité des éléments de brosse est requise
Le diamètre extérieur des anneaux n’est théoriquement pas limité. Il faut toutefois tenir compte du fait que, l’anneau ayant un noyau métallique relativement petit, les filaments très longs ont tendance à se plier. Dans la pratique, le diamètre maximal peut être considéré comme étant de l’ordre de 500 mm avec des filaments de très grande taille.
Le diamètre minimal est fonction de la taille D3 de la virole, comme le montre le tableau en référence à la figure. Les valeurs de l’épaisseur S sont indicatives.
Dimensions des brosses annulaires (mm)
| D2 | 10 | 16 | 25 | 28 | 30 |
|---|---|---|---|---|---|
| D3 | 24 | 33 | 50 | 60 | 60 |
| S | 4 | 5 | 6 | 7 | 7 |
| D1 | <100 | <200 | <300 | <400 | <500 |
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Questions fréquemment posées
La particularité de la brosse est que la surface de travail est constituée de millions d’éléments individuels, qui sont les extrémités de filaments individuels.
Cela confère au pinceau une adaptabilité qu’aucun autre élément, aussi déformable soit-il, ne peut avoir.
Cela dépend de plusieurs facteurs. En résumé, on peut dire que 2 mm est un bon compromis. L’important est que les filaments du pinceau travaillent « à la pointe » et non sur le côté.
En fonction des matériaux utilisés et des dimensions, il existe une limite à la charge de traction qu’un faisceau individuel peut supporter.
Au-delà de cette limite, la botte se détache, la brosse doit donc être calculée en fonction de l’utilisation. Cette limite peut être considérablement augmentée en construisant à la main des brosses « cousues » ou « attachées », où un fil d’acier continu est placé à la place d’un élément d’ancrage unique.
Les diagrammes qui répondent à cette question se trouvent à la page 23 de notre catalogue.
Cela ne peut se produire que si la brosse présente un défaut de fabrication, comme tout autre type d’objet (par exemple, un rouleau composé de flocons de silicone, dont l’un est défectueux et se brise).
Lorsqu’il est important qu’il n’y ait pas de contamination, il convient d’utiliser des fibres synthétiques (et non naturelles) d’un diamètre supérieur ou égal à 0,15 mm.
Pratiquement tous les degrés de dureté sont possibles, de très doux à très dur. En fait, la dureté est une combinaison du diamètre du filament, de sa longueur libre et de la densité des faisceaux.
Bien entendu, nous pouvons fournir la certification FDA ou FOOD GRADE et la traçabilité des filaments.
Malheureusement non, car c’est l’ensemble machine + brosse qui doit être certifié ATEX, et non la brosse seule.
Il est toutefois possible de fournir les matériaux exigés par le certificateur, par exemple des bases conductrices, des filaments conducteurs, etc.
D’une manière générale, c’est possible, mais il faut évaluer si c’est rentable, ce qui n’est pas toujours le cas. En outre, dans le cas d’une brosse perforée, il est déconseillé de régénérer la brosse plus de deux fois, afin de ne pas réduire l’étanchéité des paquets.
